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Zones humides : un capital naturel en péril mais essentiel

 Les zones humides disparaissent à un rythme alarmant, avec plus de 400 millions d’hectares perdus depuis 1970. Pourtant, ces écosystèmes vitaux fournissent chaque année jusqu’à 39 000 milliards de dollars de bénéfices à la société : régulation de l’eau, stockage du carbone, protection contre les inondations, ressources alimentaires et bien plus encore.

 Le rapport Perspectives mondiales des zones humides 2025, publié par la Convention de Ramsar, dresse un constat clair : la dégradation continue des zones humides menace la biodiversité, le climat et le bien-être humain.

🔹 Étendue et déclin : plus de 1,8 milliard d’hectares de zones humides subsistent dans le monde, mais près d’un quart sont déjà dégradés. Tous les types – des tourbières aux mangroves – sont touchés.

🔹 Des bénéfices immenses, un financement dérisoire : conserver et restaurer les zones humides pourrait générer une valeur nette de plus de 205 000 milliards de dollars d’ici 2050, mais les investissements restent très insuffisants. Le financement actuel de la biodiversité ne représente que 0,25 % du PIB mondial.

🔹 Des objectifs ambitieux mais coûteux : pour atteindre les cibles mondiales de biodiversité (restaurer 30 % des écosystèmes dégradés et protéger 30 % des zones naturelles), il faudrait restaurer 123 millions d’hectares et protéger 428 millions d’hectares de zones humides.

Le rapport appelle les décideurs, les ,entreprises et la société à agir sans plus tarder. La dégradation des zones humides a un coût pour les gouvernements, les industries et les communautés et compromet les efforts déployés au plan mondial pour préserver la biodiversité, lutter contre les changements climatiques et assurer le bien-être humain. Pour y parvenir, il faut une volonté politique solide, un soutien du public et une mobilisation importante des ressources. Il faut, de toute urgence, accroître le financement pour la nature.

💧 Préserver les zones humides, c’est investir dans notre avenir.

Leur conservation est non seulement essentielle pour la nature, mais aussi plus rentable que leur restauration une fois détruites.